Un parc de logements en croissance dans les zones touristiques
Si on examine l'évolution du parc de logements entre 1999 et 2006, on constate tout d'abord une croissance assez forte: de 27,8 millions à 31 millions, soit un peu plus de 8%
Cette croissance profite principalement aux résidences principales (+2,3 millions), et marginalement aux résidences secondaires (+170 000), alors que les logements vacants sont stables à un peu moins de 2 millions.
L'examen de la répartition géographique de l'évolution du nombre de logements sur la carte ci dessous
renvoie à un schéma déjà fréquemment souligné:
La croissance se trouve sur les régions frontalières (à l'exception de la frontière Nord) et sur les côtes Méditerranéennes et Atlantiques, les côtes de la Manche présentant un profil plus contrasté. En outre, et assez logiquement, le nombre de logements ne diminue quasiment jamais.
L'examen d'un carte de l'évolution du nombre de résidences principales ne nous apporterait pas d'information complémentaire (elle est quasiment identique à la précédente), par contre, celle de l'évolution du nombre de résidences secondaires est plus intéressante:
La dichotomie Nord Sud y est beaucoup plus présente, et les variations sont plus marquées. En particulier on distingue très nettement une diminution significative du nombre de résidences secondaires dans le Bassin Parisien (et autour de Lyon, Toulouse, Nantes et Rennes). On semble là percevoir un phénomène d'attraction/répulsion des grandes métropoles: la pression démographique conduit à transformer des résidences secondaires en résidences principales dans une banlieue large, et à repousser les résidences secondaires de plus en plus loin, dans les zones de villégiature traditionnelle: Soleil, Montagne, Mer...